Interview avec MAÏMOUNA N’DIAYE

Interview Ecrans noirs

Membre du jury à la 72e édition du Festival International de Cannes,  Maïmouna N’Diaye donne son avis sur la 23e édition du Festival Ecrans Noirs et l’Etat des festivals Africains

Maïmouna N’Diaye de nationalité franco-burkinabo-guinéenne est une comédienne et une réalisatrice. Née à Paris. De père Sénégalais, de mère nigériane, elle passe son enfance en Guinée jusqu’à l’obtention du Baccalauréat. En 1987, elle est accueillie par le Burkina-Faso. Elle travaille sur la SNC (Semaine Nationale de la Culture) en 1992.

    Pouvez-vous nous parler de votre participation à la 23e édition du festival Écrans Noirs ?

   Maïmouna N’Diaye : J’ai eu la chance de participer à la  23e édition du Festival Ecrans Noirs avec un film documentaire en compétition. « LE FOU, LE GENIE ET LE SAGE »

   Quels sont vos liens avec le festival et que pensez-vous de cette édition ?

   Maïmouna N’Diaye : En 2015, j’ai participé au Festival Ecrans Noirs avec le film “L’ŒIL DU CYCLONE”. Festival dans lequel, mon coéquipier FARGASS ASSANDE  et moi avions obtenu les  PRIX D’INERPREATION FÉMININE ET MASCULINE.

Difficile de parler de festival quand on n’est pas organisateur. Mais, j’ai vu des films que je n’avais pas vus lors du dernier FESPACO entre autre. J’ai rencontré des réalisateurs et acteurs d’autres pays. J’ai suivi avec beaucoup d’attention le colloque sur le cinéma. On fait des films pour qu’ils soient aussi vus par le public.

   Que manque-t-il aux festivals des pays d’Afrique en général pour être en accord avec les exigences d’un festival de classe A comme celui de Cannes?

   Maïmouna N’Diaye : Le festival de Cannes a commencé avec l’initiative d’un amoureux du cinéma. Un peu comme tous les festivals, en prenant de l’ampleur, les partenaires se sont multipliés, la ville s’est impliquée davantage, les promoteurs privés y ont mis leur grain de sel. Un festival c’est l’affaire de tous, de tous les acteurs culturels. Cannes est un festival mondial pas seulement Français ou Européen. On n’en est pas encore là en Afrique. Mais, nos festivals sont sur la bonne voie. Plus certains que d’autres.

Alphonse NTEP