Malgré les difficultés qu’il a rencontrées au cours de sa carrière, cet acteur reste fixé sur son objectif : devenir grand.
« Je travaillerai comme un monstre pour être parmi les monstres ». Il ne s’agit pas d’une réplique. Axel René Abessolo résume ainsi son ambition. Celle d’atteindre les cimes de la gloire.

A tout juste 36 ans, ce juriste de formation rêve d’atteindre les cimes de la gloire dans le septième art. Pourtant, dans les premières années de sa vie, il ne lui vient pas à l’esprit de devenir acteur.
Alors qu’il est encore élève au lycée Général Leclerc, il découvre l’art cinématographique. A l’époque déjà, il était très actif. Danse, dessin, radio, théâtre, il coche toutes les cases. Mais il faut choisir. Un jour, il regarde un spot publicitaire sur les moyens de prévention contre les MST et les IST. Le slogan, « Mets une capote et on est ensemble » lui donne son déclic. Il tombe amoureux du cinéma.
Son tout premier rôle lui est octroyé par le réalisateur scénariste Serge Alain Noa dans un court-métrage intitulé « C’est moi le Père ». Il n’est pas le personnage principal mais très vite, son talent est remarqué et le même réalisateur lui donne un rôle dans le moyen-métrage « Hope ».
Entre 2002 et 2003, il disparait. La cause de son départ, « ça tourne peu ». Il décide alors de reprendre ses études et met pour ainsi dire un trait sur le cinéma. En 2011, tout bascule. Serge Alain Noa « son père » comme il l’appelle affectueusement, le contacte à nouveau. Cette fois, il s’agit d’une série « Harraga brûleurs des frontières ». Il sera Tangui. Grâce à ce personnage, le grand public le découvre mais l’acteur n’est pas satisfait. Axel Abessolo voit son reflet dans le personnage qu’il incarne. Il le dit lui-même : « quand je regarde cette série aujourd’hui, je comprends que je n’ai pas dissocié le personnage de ma personne ».
Espace des tous petits
Dans le rôle de père, qu’Axel Abessolo va endosser pendant la 23ème édition du festival Ecrans Noirs. Il va initier les enfants au jeu d’acteur, au comportement du comédien face à la camera, à l’expression scénique, au sens de l’interprétation, à la capacité d’improvisation, à la diction et à l’articulation. En effet, en quelques jours, les enfants ont réussi à réaliser un film qui a fait bonne presse et dont leur formateur est fier.
Conscient des enjeux de la promotion du cinéma camerounais et africain, il travaille d’arrache-pied pour se hisser au sommet.
Grâce NGO MBEY
(16 240) Comments